Les dessins que je réalise actuellement découlent d’une résidence effectuée au printemps 2018 à la station du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins à Tadoussac. Je travaille à partir d’une banque de croquis montrant les signes distinctifs d’individus cétacés qui ont été pris en photographie par les chercheurs. Ces photographies font voir des cicatrices sur le corps des bélugas et servent à identifier les individus de la population du Saint-Laurent.
Dans mon atelier, je décalque ces lignes de cicatrices puis je les multiplie sur le papier.
Plusieurs lignes de cicatrices de différents individus se retrouvent sur le même papier. Je laisse parfois des espaces vides. Ceux-ci traduisent, à de rares exceptions près, des cicatrices situées sur les flancs des bélugas.
Ce travail à la main effectué dans le temps avec lenteur peut présenter certains défauts de production. Mes choix esthétiques transforment mes objets d’études et rappellent d’autres phénomènes que l’on peut observer dans l’environnement biophysique comme la roche sédimentaire et les anneaux de croissance des arbres.
Je tente de lier des connaissances objectives sur la nature au monde imaginaire.
Suite et développement du projet Cicatrices de bélugas.
Présentation exceptionnelle : Mars et Avril 2019, Café bistrot culturel KiBoiKoi, Les Escoumins (Québec).

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